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poissonscie
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15 octobre 2007

prochaine création 08-09

galicie

« Nous sommes des génies de connaissance sur tout ce qui concerne la nature et la physique du monde, mais nous ignorons profondément ce que nous sommes. Quand ces deux attributs se réunissent nous devenons destructeurs. […] Notre ère est celle du génie mais aussi celle de l’ignorance et de l’épuisement » Edward Bond

ça dépend du temps qu’il fera

un portrait intime deLa vie sur terre

théâtre création

l’ascenseur à poissons|cie

membre de  ACTE

c’est en faisant sien son héritage que se constitue notre humanité            

   à Léonard, l’ami qui me manque

P1090103

Ce projet s’inscrit dans l’activité du collectif ACTE (Association Création Théâtre Ensemble) qui regroupe trois compagnies indépendantes et une comédienne : L’ascenseur à poissons|Cie, la Compagnie ensemble pastel-pirates dirigée par

Martine Paschoud

, la Compagnie des Cris dirigée par Gilles-Souleyman Laubert et

la comédienne Franziska Kahl.

Ce collectif initié au printemps

2007 a

pour but le rassemblement de forces, le partage d’expériences, l’échange de savoir-faire ainsi que le désir de débattre ensemble du rôle et de la nécessité de l’acte théâtrale dans

la cité. Constitution

d’une équipe d’artistes plurielle et multiculturelle fondée sur des complicités artistiques, éthiques et politiques traduisant une vision commune de la fonction du théâtre. Dans le cadre de la réflexion développée en commun nous préservons la singularité et l’indépendance esthétique de chaque réalisateur de projet dans le respect d’une pratique démocratique des actes de création. ACTE se définit comme un espace de créations partagées, chaque membre participant, dans la mesure du possible, à chaque projet.

ça dépend du temps qu’il fera

un portrait intime deLa vie sur terre

est une provocation que je m’adresse.

Une mise en situation : celle de constituer, le temps et l’espace de la représentation d’un spectacle et avec la collaboration d’une équipe, un portrait de la vie sur terre.

Le portrait est dit " intime " en ce sens qu’il sera issu de notre vision personnelle.

Si le sujet est extrêmement ouvert et vaste, les contenus envisagés ne sont pas "généraux" mais pointeront au contraire et de façon radical certains thèmes.

Si l’idée de portrait induirait la fixité d’un instantané, il ne délimitera pas, ni ne répertoriera des réponses mais suscitera une pensée active dans la réception du spectacle.

le spectacle

a la forme d’un rêve. Forme libre, précise et poétique. Il donne l’impression de se dérouler par associations libres. Il échappe à tout enchaînement systématique. Le montage des textes avance par fractures, parfois par couches superposées. S’entrechoquent et se côtoient différentes écritures, différents niveaux de langage. Il n’y a pas d’histoire, au sens traditionnel, ou l’on raconterait au moyen d’une narration classique et de personnages. Au contraire, le sens ne se constitue, ne s’élabore qu’avec le mouvement, les frottements et cohabitations, enfin par la composition induite par le montage ; un mouvement général traverse tout le spectacle, dont le sens n’émerge vraiment qu’une fois la chose dite et accomplie. Voir n’émergera que dans le souvenir du spectateur.

P1090109

notes dramaturgiques et esthétiques

toujours une lecture polysémique    invitation au public à penser

le point de vue|                                                                        

le spectacle évoque et dépeint une pensée qui creuse son sillon dans la vie intérieure de quelqu’un. Quelqu’un d’occidental. Par exemple, quelqu’un à Genève. Quelqu’un qui cherche à trouver du sens au chaos environnant. Et qui cherche aussi à se comprendre lui-même. Va-et-vient entre lui et le monde.

Il s’agit de donner à voir l’intérieur de quelqu’un. Ainsi, sur scène, quelque chose se passe, comme un rêve. Mais cela n’est pas explicite, le rêveur dont je parle n’est pas mis en scène. Cette donnée a structuré le montage des textes que le spectacle présentera. Et donne le ton et la direction d’une transposition libre : traduire sur scène un monde intérieur.

Quelques principes de base : il n’y a pas de réponses définitives – ne pas fuir des questions  inconfortables – aboutir à des propositions sans pour autant donner des solutions définitives

les textes – des écritures – déroulement en escalier - fractures   | 

tout en suivant un mouvement précis, descendant-ascendant, les matériaux textuels sont à la fois des écritures très différentes, et des propos à des niveaux divers. C’est une façon sculpturale de mettre ensemble des textes, créer des chocs et des surprises, afin de passer du sensoriel à l’esprit. En se mettant en résonance, la percussion des écritures va accentuer leur relief et leur rythme singuliers. Une proposition d’écriture théâtrale pour inviter à de l’inhabituel, à un regard autre. Ce n’est pas une histoire qu’on suit, mais une pensée. Une certaine vision ‘’psychanalytique’’ du monde. Vision du monde par l’intérieur, l’intime, vision de formes intérieures, incurvées, ‘’en négatif’’. Va et vient entre soi/l’intime et l’autre/le monde. Ce montage met à distance tout en impliquant ; manière d’éveiller la pensée du spectateur ; manière pour nous de réinventer le théâtre.

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la distance – la choralité – le personnage - l’espace et le son |         

l’écriture du spectacle passe par le parcours engagé des acteurs. Un relais de la parole superposé à un relais de situations muettes concrètes, parfois poétiques.

Quelles ‘’images’’ ou situations sur quels textes ? Dans quelle situation ou sur quelle image surgit soudain une parole, quel lien ténu, paradoxal ou métaphorique, les relie ou ne les relie pas ?

L’espace – lieu métamorphique – espace de mémoire – miroir, espace "réfléchissent" |

L’espace sera polysémique. Sensuel au sens plastique. Des tours de pneus tantôt dangereuses, tantôt sacrées. Du sable, de la terre, de l’eau, des éléments qui marquent les corps et les espaces. Un espace qui lui aussi s’écrit. Peintures qui descendent des cintres, obstruent, structurent l’espace.

Dans le son, du feu, un incendie. Dans le son aussi des bruits de machine à café superposés à de la musique, du vent, de l’eau, des bruits de voitures, d’engins, d’avions, de vaisselle. Une bande son autonome, tissu en soi d’un portrait de la vie sur terre. Les sources sonores ne sont pas alignées mais intégrées à l’espace pour le sculpter.

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Théâtralité des géométries entre textes, acteurs, espace matériel et sons.

Le mythe de Narcisse traîne ici et là, tout au long du spectacle : figure emblématique, fantomatique choisi pour signifier le temps dans lequel nous vivons.

Un spectacle, composition en forme de fresque : tableau d’ensemble d’une époque, d’une société, etc.

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